Dans les marais près de l'océan, le temps d'une averse, des paysages de contes fantastiques. Au bord de l'estuaire, le temps d'une marée des encres de chines éphémères....
Sur la presqu'île, entre deux averses, la lumière s'est figée sur les bords de l'estuaire. Dans les marais et les palus, le ciel s'est accroché dans les saules pleureurs. Le monde lui, continue sa course folle...
Quand l'eau et la lumière enivre le regard. Les paysages sont autres et ce n'est pas plus mal. L'esprit vagabonde et s'évade sur d'autres chemins et oublie les rudesses de la réalité.
Dans la trop longue grisaille, les chemins abandonnés. Et puis une éclaircie. Les nuages s'effilochent. Du bleu, plus de bleus. Sur la plage des flaques de ciel, le monde autrement, l'évasion, des visions...