Sur les bords de la presqu'île, les ciels de mars arrivent du large, turbulents et voluptueux. Sur la plage le vent brise les vagues, laisse mille morceaux d'océan sur la plage. Le ciel et l'océan finissent par se confondrent...

Les nuages de giboulées passent au dessus de Cordouan, traversent l'estuaire. Sur la plage désertée, le vent efface les pas du dernier promeneur. Le front de mer profite à la volée des derniers rayons de soleil de la journée. Juste avant que l'on ne rentre. C'est l'heure...

Près de l'océan, dans les marais cachés derrière les grands pins, le brouillard se dissipe. Dans les grandes herbes, un faisan se fait entendre. Au bord du plan d'eau, un passereau attend les premiers rayons de soleil, un couple de cygnes blancs s'envole...

D'une rive à l'autre, le pays entre deux eaux...

Ce matin, le voyage est au bout du chemin Médoquin. Pas besoin d'aller bien loin...

Je suis allé sur les bords du lac voir le soleil levant dessiner des paysages éphemères...

Les jours de mauvais temps, l'estuaire gonflé d'eaux limoneuses, glisse lourdement vers l'océan. Sous le ciel gris de février,  lustré par la marée descendante, l'estran ressemble à un paysage lunaire.

Tout juste après l'odeur chaude du café et le gout sucré de la confiture. Entre l'océan et la forêt, à l'instant magique où la nuit fait place au jour. Juste avant que le ciel ne devienne gris. Dix majestueuses minutes. Le temps d'une douce errance sur les chemins du monde. La terre est belle....

Une aube dorée. Des mouettes qui surfent avec le vent. Les ronds dans "l'haut" d'un poète.

Le jour est à peine levé. Au bout du chemin qui mène à la côte, la dune figée et blanchie par le froid. Quelques pas plus loin; abandonné en cette saison, l'océan parle tout seul en déposant ses longues dentelles d'écume sur la plage....