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Les nuages que la vague efface

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Les jours d'ici
Des matins lumineux. La nuit s'effiloche dans les grands pins. Des soirs éclatants, où comme un rituel, ceux d'ici font un tour de la vierge avant de rentrer. D'autres sont venus de plus loin. Que pour celà. S'arrêter un instant. Pas besoin de parler. Regarder le jour s'échapper au dessus de l'océan, et se dire que l'on a de la chance d'être ici.

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Pastel et encre chine
Du côté de l'estuaire, un matin pastel et encre de chine. Derrière les arbres, loin des tumultes, les eaux limoneuses de la rivière passent en silence... Le cri rauque d'un corbeau annonce le jour.

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Au bout de notre jardin
Tout au bout de notre jardin médoquin, la plage, l'océan, un après-midi de février.

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Un soir au bord de l'océan
14 Février 18 heures 17. Le soleil descend sur l'horizon. Une lumière vive et dorée éclaire les dunes longilignes. Des nuages s'attardent sur la plage, effacés aussitôt par les vagues qui s'étalent. Le soleil disparait de l'autre côté. Le ciel et l'estran se confondent alors dans une confusion chamarrée. Des roses orangés, des bleus et des dorés à profusion. L'océan s'illumine. Vingt quatre minutes de bonheur. Cà c'est pris....

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Contre le vent
Les vagues d'argent

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Paysages d'eau
Sur le lac et dans les marais, l'eau redessine le paysage. Le rêve n'est pas loin. Le regard vagabonde, imagine. Les tourments s'évaporent...

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Une journée pas comme les autres
Il suffit de quelques flocons de neige pour changer le cours des choses. Surtout ici, car elle se fait rare au bord de l'océan. D'un seul coup, tout semble se figer. On finit par croire que l'on n'est plus ici, au bord de l'océan. Dans la forêt de pins, la montagne n'est pas loin. Au bord de la presqu'île, l'océan fume, l'écume des vagues finit par se confondre avec le blanc des dunes. Une journée pas comme les autres....

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Tout au bord de l'océan
Lumière fauve.

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Des matins blafards
L'hiver, il y a quelques fois, des matins blafards où la lumière pâle du jour naissant se noie dans des mares métalliques. Le regard à peine éveillé, y retrouve son content. Dans la roselière, le cri d'un héron...